Les contrôles radars devenant de plus en plus nombreux sur nos routes de plus en plus d’automobiliste cherchent à s’ y soustraire. Certains ont donc vu là un moyen de faire des affaire plus ou moins honnêtement (voir notre article sur les spray anti radars). Nous allons donc voir ici comment fonctionnent les détecteurs de radars avant de voir les risques encourus à les utiliser.
Détecteurs de radars : comment ça marche ?
Les radars mesurent la vitesses des véhicules par une émission d’ondes (il mesure le temps que met cette onde pour se réfléchir sur un véhicule et revenir pour connaitre la vitesse de celui-ci). Il existe 2 types de radars :
les radars doppler (ex : Mesta 206, 208, 210 (dernières variantes 1000, 1200 et 2000 pour Sagem), ou encore Magda, Multanova et autres Mercura) qui utilisent des ondes radios et mesures un vitesse à une centaine de mètres au maximum (plutôt une cinquantaine en moyenne).
Les radars lasers (Multalaser et les Eurolaser, Ultralyte de Mercura, Britax Prolaser), tout comme le doppler, les lasers émettent et reçoivent des ondes, mais celles-ci sont lumineuses. Ils peuvent prendre des mesures jusqu’à un kilomètre de distance. Par contre ils ne peuvent pas être couplé à un appareil photo.
Les détecteurs de radars fonctionnent en détectant ces ondes au cours des mesures sur le véhicule ou sur les véhicules le précédent (ce qui est mieux !).
Détecteurs de radars : Que risque-t-on à les utiliser ?
L'article R.413-15 du code de la route est très clair et très explicites : "L'usage, la détention ou le transport de produits destinés à déceler ou perturber les instruments de constatation des infractions routières peuvent être sanctionnés par une amende de 5éme classe (1500€), une suspension de trois ans de permis et la confiscation du matériel." Il faut également savoir que si le détecteur de radar est fixé au véhicule celui-ci peut également être confisqué !!